Photos Fox Kijango
Création à la Maison du Concert à Neuchâtel le 15 mai 2024
Texte et mise en scène : Yan Walter Collaboration artistique : Alain Borek Dramaturgie : Olivia Csky Trnka Chorégraphies : Solène Schnuriger Interprètes : François Nadin, Baptiste Gilliéron, Mali Van Valenberg et Bernard Escalon Costumes : Valentine Savary Lumière et scènographie : Philippe Maeder Construction décor : Jean-Luc Grandin, Philippe Maeder Maquillages : Sonia Geneux Mixage Son : Philippe Maeder Régie lumière, son, décor et générale : Philippe Maeder Production : Théâtre de la Recherche (Neuchâtel) Coproduction : Pulloff Théâtres (Lausanne), Le Pommier – Théâtre et Centre Culturel Neuchâtelois (Neuchâtel), Théâtre Benno Besson (Yverdon), Centre Culturel des Terreaux (Lausanne)
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Note sur la scènographie :
Ce spectacle est une re-création de la production éponyme créée en 2021. À l’origine, il était conçu pour être joué sur de petits plateaux. Sa reprise en 2024, sur de grands plateaux, nous a obligés à repenser entièrement la scénographie et l’éclairage.
En 2021, l’idée du rouge était omniprésente, symbolisant à la fois la passion, la colère, la violence, le danger, mais aussi la chance — toutes ces situations où la négociation, thème central du texte, devient un enjeu majeur. La scénographie comportait un tapis de danse rouge brillant s’étendant jusqu’aux cintres, une table, quatre chaises et deux panneaux lumineux mobiles, le tout baigné dans cette couleur. Les costumes, également rouges, plongeaient l’ensemble dans un univers monochrome, créant une forme de trouble où « tout » était rouge sur rouge. (voir WIN-WIN nos armes)
En 2024, l’introduction d’un cyclorama a permis de créer l’illusion d’un lieu indéfini et sans fin. Il a aussi ouvert la possibilité de jouer avec les couleurs, le rouge n’intervenant plus que lorsque l’émotion atteint une intensité particulière. L’idée des panneaux lumineux mobiles a été conservée, mais leurs dimensions et leur aspect ont évolué pour mieux s’harmoniser avec le cyclorama. De plus, la table a été remplacée par une table ronde, afin de mieux symboliser la notion de pourparlers.